samedi 8 février 2014

Quatrième atelier de travail urbain, quand l'adjoint à l'urbanisme réécrit l’histoire.

Auquel on a décidé d' assister pour dire pourquoi on n'ira plus...
 
Jeudi 6 février 2014, Salle Jean-Baptiste Clément, Saint-Jean de Braye.
6 élus sont là, ainsi que Mme Hubert, du cabinet du même nom. Dans la salle, une petite quarantaine de personnes. Dont 16 de notre collectif.
 

L'adjoint à l'urbanisme prend la parole pour expliquer le contexte de cet ATU : il se tient après l'enquête publique et la publication du rapport et de l'avis rendus par le commissaire enquêteur le 22 janvier, et avant le conseil municipal du 14 février, le dernier de la mandature, lors duquel aura lieu le vote pour la modification du PLU.

Il rappelle qu'il n'y a pas de question tabou et qu'on peut demander la parole à tout moment. C'est ce que nous faisons : nous demandons si ce soir nous pourrons enfin débattre du bien-fondé du projet « Oxylane ». L'adjoint nous répond que l'enquête publique portant également sur la déclaration d'intérêt général du projet, ce sera un point parmi d'autres. Mais que le premier ATU avait été entièrement consacré à ce débat. Et là son nez s'est allongé : au début du premier ATU, nous avions réclamé un temps de parole égal à celui de M. Décathlon. L'adjoint à l'urbanisme nous avait alors répondu  que «  pour lui, l'atelier de travail urbain ne sera JAMAIS le lieu de débat entre pour ou contre Oxylane, c'est juste un lieu pour décider des contraintes qu'on impose à Décathlon...Donc non, il ne nous accordera JAMAIS un temps de parole égal à celui de Décathlon..."
 

Nous annonçons alors que nous choisissons de partir, ne voulant pas cautionner davantage un débat faussement démocratique.
Nous quittons donc la salle.
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